Plusieurs règles de sécurité très strictes cadrent le transport en taxi. Le chauffeur et ses clients ne doivent pas les enfreindre sous peine de poursuites judiciaires éventuelles

. Découvrez-les dans cet article.

Port obligatoire de la ceinture de sécurité pour les passagers

Le port de ceinture de sécurité n’est pas une obligation pour un conducteur de taxi. En revanche, il l’est pour les passagers si l’on se réfère à l’article R412-1 du Code de la route. Si les clients du taxi refusent de se conformer à cette règle, ils peuvent écoper d’une amende de 135 euros.

Le taxi n’est pas obligé d’utiliser un rehausseur ou un siège auto lorsqu’il transporte un enfant. Celui-ci doit tout simplement occuper une place pour lui seul et doit s’attacher.

Dans le cas d’un enfant trop petit, l’adulte qui l’accompagne doit d’abord s’attacher avant de le prendre dans ses bras. Il ne faut surtout pas qu’il s’attache avec l’enfant, car son poids risquerait d’écraser l’enfant contre la ceinture si le conducteur freinait brusquement ou que le véhicule subissait un impact. 

Possibilité de refuser certaines courses

En règle générale, un chauffeur de taxi ne peut pas refuser une course. Toutefois, des situations d’exception existent. C’est notamment le cas lorsqu’un client est ivre ou sous l’emprise de stupéfiants, ce qui peut compromettre la sécurité du conducteur. C’est également le cas lorsque le passager transporte des bagages trop lourds ou qu’il voyage en compagnie d’un animal, sauf pour un aveugle.

Les règles sanitaires pour éviter la propagation du COVID-19

L’apparition du COVID-19 a engendré l’instauration de nouvelles règles de sécurité d’ordre sanitaire à observer obligatoirement dans les taxis. Ces mesures ont dû être prises afin d’empêcher que les taxis ne servent de véhicule pour la propagation de la maladie. Ils doivent être appliqués jusqu’à nouvel ordre.

Port de masque obligatoire

Tous les clients à l’exception des enfants de moins de 11 ans doivent obligatoirement porter un masque. Le chauffeur peut ne pas en porter s’il a mis en place une vitre de séparation isolant la partie avant de l’arrière de sa voiture. Notons que l’avant du véhicule ne doit pas accueillir de passagers.

Utilisation de gel hydroalcoolique

Le taxi doit mettre du gel hydro alcoolique à la disposition des clients. Ces derniers doivent systématiquement en appliquer sur leurs mains avant de monter dans le taxi.

Nettoyage des principaux points de contact

Entre les courses, le conducteur de taxi a pour obligation de nettoyer les principales zones de contact à savoir les poignets, les ceintures de sécurité, etc. Pour ce faire, il peut y pulvériser du spray désinfectant, ou effectuer un lavage avec une solution hydroalcoolique ou tout autre produit à cet effet. 

Possibilité de refuser la course d’un client manifestant les symptômes du COVID-19

Le chauffeur de taxi met potentiellement sa vie en danger lorsqu’il accepte la course d’un client qui présente les signes d’une infection au coronavirus. De ce fait, il peut la refuser. À titre d’information, une personne souffrante doit avant tout appeler un médecin et non un taxi, surtout si les symptômes de la pathologie correspondent à celui du COVID-19.